Les
radiateurs électriques basse consommation connaissent un succès grandissant car ils promettent un
confort thermique optimal tout en réduisant la
consommation énergétique. Le chauffage représente près de 60 % de la facture d’énergie d’un foyer français.
Il est donc crucial de choisir des appareils performants pour faire des économies et limiter les émissions de
gaz à effet de serre. Un radiateur électrique est qualifié de "basse consommation" lorsqu’il diffuse la chaleur de façon efficace et qu’il est doté d’un système de régulation précis et performant, permettant de chauffer autant en consommant moins.
Dans ce guide, nous passons en revue les avantages de ces radiateurs nouvelle génération, la manière de bien les choisir en fonction de vos besoins, leur prix, leur fonctionnement (notamment le cas des radiateurs à inertie), les types de radiateurs disponibles sur le marché, des conseils pour réduire votre consommation d’énergie, les modèles les plus économiques et enfin les grandes étapes d’installation d’un radiateur électrique.
Les radiateurs électriques basse consommation offrent de nombreux avantages par rapport aux convecteurs classiques :
- Économies d’énergie : grâce à une meilleure gestion de la chaleur (inertie, thermostat précis, programmation), ils consomment moins d’électricité pour un confort équivalent, ce qui se traduit par des économies sur la facture par rapport à d’anciens convecteurs électriques.
- Chaleur douce et stable : ils procurent une chaleur douce et homogène dans la pièce, sans à-coups de température. La diffusion de la chaleur se fait de manière progressive, y compris par rayonnement, ce qui évite la sensation d’air froid dans les coins. La température atteinte est plus homogène du sol au plafond, d’où un meilleur confort.
- Air sain (pas d’air sec) : ces radiateurs n’assèchent pas l’air ambiant car ils n’ont pas besoin de souffler de l’air chaud en continu. Contrairement aux convecteurs grille-pain qui provoquent un air sec et des odeurs de poussière brûlée, les modèles à chaleur douce préservent la qualité de l’air de la pièce.
- Régulation précise : ils intègrent généralement un système de chauffage intelligent avec thermostat électronique très précis (à 0,1 °C près pour les meilleurs) et parfois des fonctions avancées (programmation, modes éco, détecteur de présence ou de fenêtre ouverte). Cela évite les surchauffes inutiles et le gaspillage d’énergie. Vous pouvez ainsi choisir un radiateur et le régler exactement à la température désirée, au demi-degré près, ce qui améliore l’efficacité énergétique globale de votre chauffage.
- Installation facile et encombrement réduit : ce sont des appareils de chauffage compacts, qui se fixent facilement au mur (ou se branchent pour les modèles mobiles) et ne nécessitent pas de circuit d’eau chaude ni de chaudière. Ils constituent une solution prête à l’emploi, sans gros travaux de plomberie. Ils sont donc idéaux en rénovation ou en complément d’un chauffage central.
En contrepartie, on peut noter quelques
inconvénients mineurs : ces radiateurs sont souvent plus coûteux à l’achat que des modèles de base (leur technologie a un prix) et leur
montée en température peut être un peu plus lente pour les modèles à inertie. Toutefois, ces désavantages sont largement compensés par les bénéfices en
confort thermique et en économies d’énergie sur le long terme.
Choisir le bon radiateur électrique basse consommation dépend de plusieurs critères liés à votre logement, vos besoins et votre budget. Voici les principaux points à considérer :
- Bien définir vos besoins et le type de radiateur adapté : Il existe différents types de radiateur électriques (voir section suivante). Chaque technologie a ses atouts : par exemple, un radiateur à inertie offre une chaleur constante pour les pièces de vie ou les chambres, alors qu’un panneau rayonnant convient aux pièces utilisées ponctuellement car il chauffe rapidement. Le radiateur double cœur de chauffe (combinaison d’inertie et de rayonnement) est le plus performant, mais pas forcément nécessaire partout. Vous pouvez panacher selon la fréquentation des pièces : un double cœur dans le salon principal, des radiateurs à inertie dans les chambres et des panneaux rayonnants dans un hall ou un bureau peu occupé. Pour la salle de bain, un sèche-serviettes électrique (souvent à inertie sèche ou à bain d’huile) est recommandé afin de chauffer la pièce tout en séchant vos serviettes. Pensez donc à adapter le choix du radiateur aux usages de chaque pièce.
- Puissance de chauffage adéquate : Calibrez la puissance du radiateur en fonction de la taille et de l’isolation de la pièce. Un bon dimensionnement évite la surconsommation. En règle générale, on compte environ 100 W par m² chauffé dans un logement moyennement isolé (hauteur sous plafond ~2,5 m).
Si votre logement est très bien isolé (normes récentes),
50 W/m² peuvent suffire, tandis que dans une pièce mal isolée ou avec un plafond haut, il peut falloir jusqu’à
100–120 W/m².
Exemple : pour une chambre de 12 m², prévoyez ~1200 W. Mieux vaut parfois installer deux radiateurs de puissance moyenne qu’un seul très puissant, afin d’assurer une chaleur plus homogène dans un grand espace. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à un
professionnel ou à utiliser les simulateurs des fabricants.
- Options et fonctionnalités : Les radiateurs électriques basse consommation modernes peuvent intégrer de nombreuses fonctions utiles pour améliorer le confort et réduire la consommation : thermostat électronique précis, programmation quotidienne ou hebdomadaire, modes intelligent ou éco, connectivité (pilotage via smartphone), détection de présence ou d’ouverture de fenêtre, sécurité enfant, fonction hors-gel, etc. Par exemple, un radiateur connecté permet de programmer à distance la température pièce par pièce et d’éviter de chauffer inutilement en votre absence, ce qui peut générer 5 à 15 % d’économies d’énergie. ➝ Faites la liste des options qui comptent vraiment pour vous (confort, sécurité, domotique) afin de comparer les modèles. Certaines sont essentielles (ex. thermostat programmable), d’autres plus gadgets : assurez-vous de leur fiabilité avant achat.
- Design, format et emplacement : Choisissez le format adapté à votre logement : radiateur vertical pour un mur étroit, horizontal sous une fenêtre, modèle plinthe pour les sous-combles, etc. Les radiateurs électriques se déclinent en de nombreuses dimensions, coloris et finitions (acier, verre, fonte, céramique…) afin de s’intégrer à votre décoration. Vérifiez aussi l’espace disponible : il faut laisser au moins 12 cm du sol et éviter tout contact direct avec un meuble pour une bonne circulation de l’air. Certains modèles très design (miroir chauffant, panneaux en verre coloré, etc.) peuvent devenir des éléments décoratifs, mais la priorité doit rester la performance thermique.
- Radiateur mobile ou fixe ? Vous devez choisir entre un radiateur fixe (mural) et un radiateur mobile. ➝ Un radiateur électrique fixe à inertie sèche est idéal comme chauffage principal : performant, précis et durable. ➝ Un radiateur électrique mobile basse consommation peut servir d’appoint ou équiper une pièce non chauffée (ex. radiateur à bain d’huile sur roulettes).
⚡ Attention : un modèle mural nécessite une arrivée électrique proche et un bon dimensionnement, tandis qu’un modèle mobile est plus flexible mais limité en puissance (généralement 2000 W max) et moins efficace en chauffage continu.
- Budget et qualité : Définissez votre budget à l’avance. ➝ Les radiateurs électriques basse consommation d’entrée de gamme (petits panneaux rayonnants, convecteurs améliorés) coûtent quelques dizaines d’euros. ➝ Les modèles haut de gamme (à inertie, double cœur de chauffe) peuvent atteindre plusieurs centaines d’euros. ✅ Privilégiez des marques reconnues, avec garanties et labels de performance (ex. NF Électricité Performance), gage de sécurité et de fiabilité.
Un modèle trop bon marché risque d’être moins durable ou moins précis. 👉 Pensez en investissement long terme : un radiateur plus cher mais
performant et économe sera vite rentabilisé par les économies d’énergie et le confort quotidien.
Le
prix d’un radiateur électrique basse consommation dépend de la technologie, de la puissance et des fonctionnalités. Voici les fourchettes indicatives (hors pose) :
Prix des différents types de radiateurs électriques basse consommation
Type de radiateur |
Fourchette de prix |
Caractéristiques |
Radiateur à inertie (fluide ou sèche) |
70 € à 1 100 € |
Chaleur douce et constante. ➝ Petits modèles fluide : 70–150 € ➝ Milieu de gamme (1000–1500 W) : 200–600 € ➝ Haut de gamme fonte/céramique : jusqu’à 1 100 € |
Radiateur à accumulation |
200 € à 800 € |
Stocke la chaleur dans des briques réfractaires. ➝ Peu courant aujourd’hui. ➝ Souvent volumineux, utilisé dans les années 1980 (tarif nuit). |
Radiateur double cœur (inertie + rayonnant) |
300 € à 1 200 € |
Modèles haut de gamme, très performants. ➝ Idéal en pièce principale pour confort optimal. |
Panneau rayonnant |
50 € à 300 € |
Chauffe rapidement. ➝ Moins évolué qu’un radiateur basse conso, mais utile dans des pièces secondaires. |
Convecteur électrique performant |
20 € à 150 € |
Entrée de gamme (20–50 €) déconseillée en chauffage principal. ➝ Modèles améliorés avec thermostat : ~100–150 €, rendement supérieur aux anciens convecteurs. |
À savoir : S’équiper de radiateurs électriques basse consommation représente un investissement initial plus élevé que d’acheter des radiateurs électriques basiques.
Néanmoins, cette dépense se justifie par le gain de
confort thermique et les
économies d’énergie sur la durée. Un radiateur à inertie de qualité, bien utilisé, permettra de réduire la consommation et donc la facture de chauffage au fil des ans, en particulier en remplacement d’un vieux convecteur (jusqu’à 15 % d’économie d’énergie constatée). Par ailleurs, l’entretien est minime et la durée de vie peut être longue si l’appareil est de bonne manufacture.
Un
radiateur électrique à inertie est un
appareil de chauffage qui emmagasine la chaleur pour la restituer lentement, même une fois éteint. Concrètement, il comporte une
résistance électrique qui chauffe un matériau accumulateur appelé
cœur de chauffe (ou
corps de chauffe). Ce cœur peut être solide (on parle d’
inertie sèche, ex. bloc de fonte, céramique, pierre réfractaire) ou liquide (on parle d’
inertie fluide, avec un
fluide caloporteur comme de l’huile thermo-conductrice). Lorsque la résistance s’allume, elle élève la température du matériau ou fluide interne, qui stocke les calories. Ensuite, le radiateur va
diffuser la chaleur accumulée de façon douce par rayonnement et convection naturelle dans la
pièce.
L’
inertie thermique ainsi obtenue présente deux avantages : - la chaleur continue à se propager pendant un certain temps même
radiateur éteint, - la température ambiante reste stable et homogène. Le radiateur fonctionne par cycles courts : il se coupe quand la température souhaitée est atteinte, puis se rallume brièvement pour compenser les pertes. Ce fonctionnement évite les pics de consommation et limite le gaspillage d’énergie.
Il existe deux types principaux de radiateurs à inertie :
- Radiateur à inertie fluide : il contient un liquide caloporteur (huile spéciale, eau glycolée…) chauffé par la résistance électrique. Le fluide chaud circule à l’intérieur de l’appareil et transmet la chaleur aux parois qui rayonnent dans la pièce. Ces modèles offrent un très bon confort et une chaleur enveloppante. Ils sont souvent un peu plus lourds et mettent quelques minutes à monter en température, avec un très léger risque de fuite en cas de défaut (rare si l’appareil est de qualité).
- Radiateur à inertie sèche : il renferme un matériau solide (céramique, pierre de lave, granit, fonte…) jouant le rôle de masse réfractaire. Ce matériau accumule beaucoup de chaleur et la restitue lentement. L’inertie sèche céramique, par exemple, utilise un cœur en céramique à haute densité : l’appareil chauffe plus lentement mais continue de rayonner longtemps après l’arrêt. Ces radiateurs sont souvent très performants et fiables (pas de fluide, donc pas de fuite possible). En revanche, ils peuvent être lourds à manipuler lors de l’installation.
Dans les deux cas, l’appareil est équipé d’un thermostat pour réguler la température. Le grand avantage de l’inertie est d’éviter les cycles marche/arrêt trop fréquents : la
chaleur douce accumulée est restituée progressivement, ce qui assure un confort constant et des économies d’électricité. Par rapport à un convecteur électrique basique, un radiateur à inertie bien utilisé permet typiquement de réduire la consommation de chauffage électrique de l’ordre de 10 à 15 %.
Double cœur de chauffe : à noter qu’il existe des radiateurs combinant inertie et rayonnement direct. Ces modèles dits « double cœur » (ou double
corps de chauffe) possèdent à la fois un panneau rayonnant pour une montée en chaleur immédiate, et un cœur à inertie pour maintenir une
chaleur douce durable. Le résultat est un chauffage très réactif
et stable. C’est souvent considéré comme le nec plus ultra des radiateurs électriques, offrant le meilleur des deux mondes (confort et réactivité), avec une consommation optimisée – mais leur prix est plus élevé que les modèles à inertie simple.
Lorsqu’on parle de
radiateurs électriques, on englobe plusieurs technologies et usages différents. Voici les principaux types de radiateurs électriques disponibles sur le marché, avec leurs caractéristiques :
- Radiateur à accumulation : ce système embarque un cœur de chauffe très massif (souvent en briques réfractaires de forte inertie) qui accumule une grande quantité de chaleur. L’idée est de le chauffer à fond pendant les périodes de tarif électrique réduit (par ex. la nuit en heures creuses) puis de restituer la chaleur stockée pendant la journée sans consommer.
Avantages : excellente inertie (chaleur pendant de longues heures), idéal pour profiter d’un tarif heures creuses, adapté aux grandes pièces mal isolées grâce à sa puissance.
Inconvénients : appareil volumineux et très lourd,
montée en température très lente, réglage moins précis, et il consomme beaucoup si mal utilisé (doit être couplé à un abonnement spécifique heures creuses pour être rentable). Ce type tend à disparaître au profit des radiateurs à inertie plus compacts, sauf cas spécifiques.
- Radiateur soufflant (chauffage d’appoint) : petit ventilateur électrique qui propulse de l’air chaud. On le retrouve souvent dans les salles de bain (soufflant mural intégré à un sèche-serviettes) ou en chauffage d’appoint mobile. Avantage : chauffe instantanée d’un petit volume d’air, format réduit. Inconvénient : ne convient qu’à un usage ponctuel sur de courtes durées, car il consomme beaucoup et l’air refroidit aussitôt une fois éteint. De plus, le ventilateur peut être bruyant. À utiliser seulement pour booster la température ponctuellement (par ex. 10 minutes dans la salle de bain le matin).
- Radiateur sèche-serviettes : conçu pour la salle de bain, il combine fonction de chauffage et de porte-serviettes chauffant. Il en existe à inertie sèche (cœur en pierre ou céramique) ou à inertie fluide (à fluide caloporteur, parfois appelé « bain d’huile »). Certains modèles intègrent un soufflant additionnel pour chauffer très vite la pièce quand on prend sa douche. Avantages : adapté aux pièces humides (traitement anti-corrosion, normes électriques IPX4), permet d’avoir des serviettes chaudes et sèches, apporte une chaleur douce agréable. Inconvénients : puissance souvent limitée (500 à 1000 W typiquement), donc peut chauffer une petite salle de bain correctement mais pas plus, et c’est un radiateur assez spécifique (peu utile dans les autres pièces).
- Radiateurs mobiles : ce ne sont pas une technologie à part entière, mais il existe des radiateurs électriques mobiles (sur roulettes ou pieds, à brancher sur prise). La plupart sont soit des convecteurs mobiles, soit des radiateurs à bain d’huile (inertie fluide) mobiles. Avantage : pas d’installation fixe, on peut les déplacer de pièce en pièce selon les besoins, idéals en appoint ou pour un usage provisoire (chauffage d’appoint à mi-saison, location…). Inconvénients : branchés sur prise classique, ils ne doivent pas être laissés sans surveillance prolongée ; leur thermostat est parfois moins précis qu’un modèle mural, et ils ne remplacent pas un vrai système de chauffage dimensionné pour toute la maison. Un radiateur électrique mobile peut compléter un chauffage principal, mais pour un usage régulier dans une pièce de vie il vaut mieux opter pour un modèle fixe performant.
Remarque : les radiateurs électriques cités ci-dessus fonctionnent
indépendamment dans chaque pièce. Ils ne doivent pas être confondus avec les radiateurs de
chauffage central (radiateurs à
eau chaude reliés à une chaudière gaz, fioul, pompe à chaleur, etc.). Un chauffage central distribue l’eau chaude dans des radiateurs en fonte/acier dans toute la maison via des tuyaux, ce qui relève d’une installation différente. Les radiateurs électriques, eux, n’ont besoin que d’une prise ou d’un raccordement au secteur et d’un support mural, ce qui simplifie l’installation en rénovation.
Comment réduire la consommation d’énergie ?
Recommandations de températures par pièce pour un confort optimal : 19–20 °C dans les pièces à vivre en journée, 16–17 °C la nuit dans les chambres.
Réduire sa consommation de chauffage électrique est possible en adoptant de bonnes pratiques et en s’équipant judicieusement. Voici quelques conseils clés pour alléger votre facture tout en maintenant un bon confort :
- Adoptez les bons réglages de température. Inutile de surchauffer : chaque degré compte. D’après l’ADEME, diminuer le thermostat d’1 °C permet d’économiser environ 7 % sur la consommation de chauffage.
Maintenez une température de confort de
19–20 °C dans le séjour quand vous êtes présent, mais baissez à 16 °C dans les pièces inoccupées ou la nuit (17 °C pour la chambre). Un degré en moins passe souvent inaperçu en termes de confort, surtout la nuit sous une couette, mais fait une vraie différence sur la
facture. Pensez à baisser le chauffage ou à passer en mode éco lorsque vous vous absentez plusieurs heures (travail, courses…).
- Utilisez la programmation et la régulation intelligente. Profitez des fonctions de programmation de vos radiateurs ou thermostat central : abaissement automatique la nuit, remise en température le matin, calendrier semaine/week-end… Ces réglages automatiques évitent d’oublier le chauffage allumé à plein régime quand ce n’est pas nécessaire. Un thermostat connecté ou programmable peut enclencher le chauffage avant votre retour et l’abaisser pendant votre absence, ce qui peut faire gagner 5 à 15 % d’énergie. De même, les fonctions de détection de présence ou de fenêtre ouverte présentes sur certains modèles permettent de couper ou réduire le chauffage temporairement, limitant ainsi le gaspillage. Assurez-vous simplement de bien paramétrer ces systèmes pour qu’ils correspondent à votre rythme de vie.
- Améliorez l’isolation thermique du logement. Rien ne sert d’avoir le meilleur radiateur si la chaleur s’échappe par une mauvaise isolation. Une maison mal isolée peut consommer jusqu’à deux fois plus d’énergie pour le chauffage qu’une habitation bien isolée (classe énergétique A).
Isolez les combles, les murs, remplacez les fenêtres simple vitrage par du double vitrage, éliminez les courants d’air sous les portes… Chaque amélioration de l’isolation réduit directement vos besoins de chauffage. C’est l’une des solutions les plus efficaces pour réduire durablement la consommation énergétique, tout en améliorant le confort en supprimant la sensation de paroi froide. Des aides de l’État existent pour financer ces travaux d’isolation, ce qui peut être intéressant à envisager en priorité.
- Optimisez la diffusion de la chaleur. De petits gestes du quotidien peuvent aider : ne placez pas de meubles volumineux ou de rideaux épais directement devant vos radiateurs, cela empêche la chaleur de bien circuler dans la pièce. Fermez vos volets et rideaux la nuit pour limiter les déperditions, mais laissez entrer le soleil en journée pour profiter de la chaleur gratuite. Aérez chaque jour 5 à 10 minutes fenêtres grandes ouvertes pour renouveler l’air sans refroidir les murs. Enfin, entretenez vos appareils : dépoussiérez le dessus des radiateurs (la poussière gêne la convection) et vérifiez le bon fonctionnement des thermostats.
- Équipez-vous d’appareils plus économes ou alternatifs. Si vous avez des convecteurs vieillissants, remplacez-les par des radiateurs basse consommation modernes (inertie, rayonnants) qui régulent mieux et évitent la surconsommation. Les modèles récents permettent de réduire la facture grâce à des thermostats précis et programmateurs. Vous pouvez aussi envisager des alternatives comme une pompe à chaleur air-air ou air-eau (consommant environ trois fois moins qu’un convecteur, mais nécessitant une installation plus lourde), ou un poêle à granulés en relève lors des jours les plus froids. Enfin, suivez vos consommations avec un afficheur ou l’application Linky : le simple fait de suivre sa consommation peut inciter à de meilleurs gestes et générer 10 à 20 % d’économies.
En combinant ces actions – réglages adaptés, automatisation du chauffage, amélioration de l’isolation et choix d’équipements efficients – il est possible de
réduire significativement la
consommation énergétique liée au chauffage électrique sans sacrifier le confort.
Quels sont les modèles les plus économiques ?
On entend par
modèles les plus économiques les radiateurs qui consomment le moins d’électricité tout en offrant un bon confort. En théorie, tous les radiateurs électriques affichent un rendement proche de 100 %. Cependant, dans la pratique, certains modèles limitent mieux les pertes et offrent un meilleur contrôle, ce qui réduit les gaspillages.
Voici les solutions à privilégier pour un chauffage électrique performant et économe :
- Les radiateurs à inertie – notamment à inertie sèche – sont parmi les plus économiques du marché. Leur cœur de chauffe emmagasine la chaleur et la restitue de façon stable, évitant les à-coups et les surconsommations. En remplaçant de vieux convecteurs par des radiateurs à inertie modernes, on constate jusqu’à 15 % d’économies d’énergie. Le radiateur à inertie sèche céramique est particulièrement apprécié pour son rendement et l’absence de maintenance. C’est le choix idéal pour une utilisation quotidienne dans une pièce de vie.
- Les radiateurs « double cœur » de chauffe allient la rapidité du rayonnement et l’inertie d’un cœur de chauffe. Ils montent rapidement en température puis la maintiennent sans surconsommer, grâce à un thermostat réactif qui évite la surchauffe. Bien qu’onéreux à l’achat, ils optimisent la consommation et offrent un excellent confort au quotidien.
- Les panneaux rayonnants sont intéressants pour un usage ponctuel (bureau, chambre d’ami, couloir…). Un panneau rayonnant programmable permet de chauffer rapidement sur des plages horaires définies, sans laisser l’appareil allumé en permanence. Bien réglés, les modèles modernes avec thermostat électronique consomment beaucoup moins que d’anciens convecteurs mal gérés. Ils constituent donc une solution économique en appoint ciblé.
- Les solutions thermodynamiques (pompe à chaleur) ne sont pas des radiateurs au sens strict, mais restent les plus sobres en électricité. Une pompe à chaleur air-air, par exemple, restitue 3 à 4 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommé, grâce à son COP élevé. Elle est donc environ trois fois plus efficace qu’un radiateur classique. Une PAC air-air (climatisation réversible) peut chauffer plusieurs pièces via des splits, et une PAC air-eau alimenter un plancher chauffant ou des radiateurs à eau. L’installation est plus coûteuse et complexe, mais si l’objectif principal est de réduire la consommation électrique, c’est la solution la plus performante.
- Les radiateurs à inertie – notamment à inertie sèche – sont parmi les plus économiques du marché. Leur cœur de chauffe emmagasine la chaleur et la restitue de façon stable, évitant les à-coups et les surconsommations. En remplaçant de vieux convecteurs par des radiateurs à inertie modernes, on constate jusqu’à 15 % d’économies d’énergie. Le radiateur à inertie sèche céramique est particulièrement apprécié pour son rendement et l’absence de maintenance. C’est le choix idéal pour une utilisation quotidienne dans une pièce de vie.
- Les radiateurs « double cœur » de chauffe allient la rapidité du rayonnement et l’inertie d’un cœur de chauffe. Ils montent rapidement en température puis la maintiennent sans surconsommer, grâce à un thermostat réactif qui évite la surchauffe. Bien qu’onéreux à l’achat, ils optimisent la consommation et offrent un excellent confort au quotidien.
- Les panneaux rayonnants sont intéressants pour un usage ponctuel (bureau, chambre d’ami, couloir…). Un panneau rayonnant programmable permet de chauffer rapidement sur des plages horaires définies, sans laisser l’appareil allumé en permanence. Bien réglés, les modèles modernes avec thermostat électronique consomment beaucoup moins que d’anciens convecteurs mal gérés. Ils constituent donc une solution économique en appoint ciblé.
- Les solutions thermodynamiques (pompe à chaleur) ne sont pas des radiateurs au sens strict, mais restent les plus sobres en électricité. Une pompe à chaleur air-air, par exemple, restitue 3 à 4 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommé, grâce à son COP élevé. Elle est donc environ trois fois plus efficace qu’un radiateur classique. Une PAC air-air (climatisation réversible) peut chauffer plusieurs pièces via des splits, et une PAC air-eau alimenter un plancher chauffant ou des radiateurs à eau. L’installation est plus coûteuse et complexe, mais si l’objectif principal est de réduire la consommation électrique, c’est la solution la plus performante.