Le
chauffe-eau solaire individuel (CESI), grâce à une technologie thermique optimisée et un bon dimensionnement, permet de couvrir jusqu’à 80 % des besoins en
eau chaude sanitaire d’un foyer, tout en réduisant le coût annuel de la facture d’énergie. En France, avec un bon taux d’ensoleillement, même une installation basique peut offrir des économies importantes à court terme.
Capteurs solaires, ballon de stockage, chaque type de système s’adapte à votre habitat, votre budget et votre région. Que vous soyez en maison ou en collectif, des solutions performantes et éligibles aux aides (MaPrimeRénov', TVA réduite, aides régionales…) existent.
Un investissement rentable, écologique et accessible, qui conjugue bien-être thermique, durabilité et réduction de l’impact environnemental. Le
chauffe-eau solaire, c’est bien plus qu’un équipement : c’est une manière intelligente d’utiliser une ressource illimitée et gratuite.
Voici les avantages clés du
chauffe-eau solaire :
💸
Économies d’énergie : il vous permet de diviser les dépenses d’eau chaude par 2, voire 3, par rapport à un système électrique, au gaz ou au fioul.
🧘♀️
Confort quotidien : il peut assurer entre 50 et 80 % de la demande annuelle en
eau chaude sanitaire d’un ménage lorsqu’il est correctement dimensionné.
🌍
Réduction de l'empreinte carbone : il n’émet pas de gaz à effet de serre, ce qui en fait une solution respectueuse de l'environnement.
SOMMAIRE
Comment fonctionne un chauffe-eau solaire ?
Quels sont les avantages du chauffe-eau solaire ?
Quels types de chauffe-eau solaires existent ?
Comment installer un chauffe-eau solaire ?
Combien coûte la mise en place d'un chauffe-eau solaire ?
Quelles aides financières sont disponibles pour l'installation d'un chauffe-eau solaire ?
Pourquoi choisir Cozynergy pour l'installation d’un chauffe-eau solaire ?
Le fonctionnement d'un
chauffe-eau solaire repose sur l'exploitation de l'énergie du soleil pour
produire de l'eau chaude sanitaire. Ce système transforme le
rayonnement solaire en chaleur grâce à un processus en circuit fermé.
Les
capteurs solaires, positionnés sur la toiture absorbent le rayonnement du soleil et convertissent cette énergie en chaleur. À l'intérieur des capteurs, un
fluide caloporteur (généralement composé d'un mélange d'eau et d'antigel) circule dans un réseau de tubes spécialement conçus pour maximiser les échanges thermiques.
Source : Ademe
Le
fluide caloporteur chauffé par les
capteurs solaires achemine la chaleur vers le ballon de stockage via un circuit calorifugé.
À l'intérieur du ballon, un
échangeur thermique (ou
échangeur de chaleur) en forme de serpentin permet le transfert de chaleur entre le
fluide caloporteur et l'eau sanitaire, sans aucun mélange entre les deux fluides. Cette conception garantit la qualité de l'eau tout en optimisant l'efficacité énergétique du système. L'eau chauffée est ensuite distribuée dans le logement.
Le dispositif de régulation supervise le fonctionnement du système. Il analyse les températures des
capteurs solaires et du ballon pour déclencher le déplacement du
fluide caloporteur au moment optimal. Cette régulation permet de maximiser l'exploitation de l'
énergie solaire à disposition et d'activer automatiquement le système d'appoint lorsque les conditions météorologiques ne permettent pas une production suffisante d'eau chaude.
Un choix écologique et responsable 🌍
Ce dispositif valorise une
énergie renouvelable et décarbonée. Il ne rejette ni CO₂ ni polluants. Son impact environnemental est faible, et les matériaux utilisés sont en grande partie recyclables.
C’est une solution respectueuse de l’environnement qui s’inscrit pleinement dans une démarche durable.
Des économies concrètes ⚡
Cet équipement permet de réduire significativement les dépenses liées à la production d’eau chaude, en les divisant par 2, voire 3, par rapport à un système électrique, au gaz ou au fioul. En effet, en utilisant principalement l'énergie gratuite du soleil et en limitant l’usage de l’électricité à un simple circulateur, ce système allège considérablement la facture énergétique.
D’après l’Ademe, la production d’eau chaude sanitaire représente en moyenne 20 à 25 % de la consommation d’énergie d’un ménage. Investir dans un
chauffe-eau solaire, c’est donc faire un choix rentable sur la durée.
Une ressource accessible partout en France ☀️
Même dans les régions les moins ensoleillées, le
rayonnement solaire reste suffisant pour envisager l'installation d’un CESI. En fonction du dimensionnement du système, ce type de dispositif peut couvrir une large part des besoins en eau chaude pour les usages domestiques et sanitaires. Durant l’été, il est même possible de répondre à l’intégralité de la demande en eau chauffée.
Source : Ademe.
Un confort quotidien assuré 🧘♀️
Le dispositif fonctionne automatiquement, selon l’ensoleillement et la température extérieure. C'est un équipement performant, qui peut couvrir entre 50 et 80 % de votre consommation en
eau chaude sanitaire sur l’année. L’appoint ne prend le relais qu’en cas de nécessité, garantissant ainsi une production continue et un confort optimal.
Un équipement fiable et durable 🕰️
C'est un équipement fiable, conçu pour offrir une performance constante sur le long terme.
Sa
durée de vie est généralement le double de celle d’un chauffe-eau électrique ou à gaz.
Les
panneaux solaires thermiques, les éléments les plus robustes, affichent une longévité moyenne de 20 à 30 ans, voire plus selon la qualité de fabrication et l’entretien. Le ballon de stockage, quant à lui, dure en moyenne entre 15 et 20 ans.
Pour garantir cette durabilité, une vérification régulière est indispensable.
La plupart des installations s’accompagnent toujours d’une garantie fabricant, qui est un gage de qualité et de confiance.
Il existe plusieurs modèles, chacun adapté à des besoins et des contraintes d’installation spécifiques.
Un
chauffe-eau solaire peut être différent selon le type de capteur utilisé, le type de ballon sélectionné ou encore la technologie du chauffe-eau choisie.
Le type de capteur
Les
capteurs solaires utilisés dans un chauffe-eau peuvent se présenter sous plusieurs formes, avec des niveaux de performance et des usages différents.
- Les capteurs non vitrés (aussi appelés capteurs souples ou « moquettes solaires ») : ce sont les modèles les plus simples et les plus accessibles. Ils fonctionnent en basse température (environ 30 °C) et sont particulièrement adaptés au chauffage de piscine ou à un usage saisonnier, notamment dans les zones bénéficiant d'une chaleur quasi illimitée durant l'été. En revanche, leur usage pour l’eau domestique reste limité dans les climats tempérés.

Source : Ademe
- Les capteurs plans vitrés : ce sont les plus couramment installés. Ils offrent un bon compromis entre performance, prix et facilité de pose. Intégrables à une toiture ou une façade, ils permettent d’atteindre des températures d’environ 50 à 80 °C, voire 90 °C avec un double vitrage, ce qui les rend parfaitement adaptés aux usages domestiques quotidiens.

Source : Ademe
- Les capteurs à tubes sous vide : ce sont les plus performants, notamment lorsque l’exposition au soleil est limitée ou que le climat est peu favorable. Leur structure tubulaire sous vide assure une isolation renforcée, réduisant les pertes thermiques. Ces capteurs peuvent produire de l’eau à des températures allant de 60 à 85 °C, voire jusqu’à 120 °C selon les modèles. Bien qu’ils soient plus coûteux, leur rendement élevé les rend particulièrement intéressants dans les projets exigeants.

Source : Ademe
Le type de ballon
Tous les ballons ne sont pas compatibles avec un
chauffe-eau solaire. Un ballon classique ne convient pas, car il n’est pas conçu pour supporter les températures élevées générées par ce type d’installation. À l’inverse, un
ballon solaire est spécifiquement adapté : il offre une isolation renforcée et une résistance accrue à la chaleur.
Deux formats principaux existent :
- Le ballon vertical : il est largement répandu. Il offre le meilleur rendement et constitue le choix le plus performant.
- Le ballon horizontal : il est moins efficace et est généralement réservé aux configurations particulières, notamment dans les installations solaires en thermosiphon où l’agencement impose ce type de positionnement, ou lorsque l’espace disponible ne permet pas l’installation d’un ballon vertical.
La technologie du chauffe-eau
Il existe trois grandes technologies de CESI, chacune adaptée à des usages spécifiques et à des configurations de logement différentes.
- Le CESI monobloc : le panneau et le ballon de stockage forment un seul ensemble compact. Il repose sur la convection naturelle (thermosiphon) pour faire circuler le fluide caloporteur, sans recours à une pompe électrique. Ce système, économique et simple, convient surtout aux résidences secondaires utilisées l’été, en climat chaud, car le ballon situé à l’extérieur reste exposé aux températures extérieures et est sensible au gel.

Source : Ademe.
- Le CESI à éléments séparés : plus courant en résidence principale, il offre un meilleur confort toute l’année, y compris en hiver. Il existe en version à circulation forcée (avec une pompe électrique) ou en thermosiphon (sans pompe, le ballon est situé au-dessus des panneaux). Ce système assure un bon débit et une disponibilité continue de l’eau préchauffée, mais demande une installation plus technique et parfois plus coûteuse, notamment pour la version avec une pompe.

Source : Ademe.
- Le CESI optimisé : il est conçu pour réduire les pertes de chaleur. Il intègre une chaudière d’appoint qui ne s’active que lorsque l’eau préchauffée n’atteint pas la température souhaitée au moment de son utilisation. Ce système compact, compatible avec les constructions neuves ou rénovées, permet un montage plus rapide et limite les erreurs lors de la pose. Il convient surtout aux maisons de petite surface (moins de 120 m²) avec une seule salle de bain. Au-delà, un modèle à éléments séparés reste plus approprié.

Source : Ademe
L’installation demande une bonne préparation et doit être adaptée aux besoins spécifiques du logement. De plus, faire appel à un installateur RGE est fortement recommandé pour garantir la conformité du système.
Que ce soit dans le cadre d’une rénovation ou d’un projet neuf, voici les principales étapes à suivre.
- Évaluer vos besoins : avant toute chose, il est essentiel d’évaluer la quantité d’eau chaude nécessaire en fonction du nombre d’occupants et des usages du foyer. Cette analyse permet de choisir un système adapté.
- Choisir l'équipement adapté : des capteurs trop puissants peuvent entraîner un surcoût inutile, des risques de surchauffe et une usure prématurée de l’installation. Il est donc essentiel d’ajuster la surface des panneaux à la consommation réelle du logement, en tenant compte de la zone géographique. Le ballon doit également être bien isolé et de taille adéquate : trop grand, il augmente la part de chauffage d’appoint ; trop petit, il ne couvre pas les besoins quotidiens. Pour limiter les pertes de chaleur, il est recommandé d’installer le ballon dans un local chauffé, proche des points d’eau et des capteurs, avec une tuyauterie bien isolée, notamment dans les zones non chauffées ou extérieures.

Source : Ademe
- Choisir le bon emplacement : la bonne marche de l'équipement repose sur une orientation optimale des capteurs solaires. Ils doivent être installés de préférence plein sud, avec une inclinaison de 30 à 45°, et à l’abri de tout ombrage. Le ballon de stockage doit être situé à proximité des capteurs pour limiter les pertes de chaleur.

Source : Ademe
- Effectuer les démarches administratives avant d'entamer les travaux. Une déclaration préalable de travaux en mairie est souvent obligatoire, notamment pour une pose en toiture. En copropriété ou en zone classée, il peut être nécessaire d’obtenir des autorisations supplémentaires (accord des copropriétaires ou validation des Architectes des Bâtiments de France).
- Installer les capteurs solaires : la pose des capteurs commence par la fixation de supports solides, suivie de la pose des panneaux solaires selon les recommandations du fabricant. Cette étape est cruciale pour garantir la sécurité et la performance de l’équipement.
- Installer le ballon de stockage et réaliser les raccordements : il faut ensuite mettre le ballon en place et y raccorder l’arrivée d’eau froide, la sortie d’eau chaude, ainsi que la station de transfert (pompe, vannes....), qui assure le déplacement du fluide caloporteur entre les capteurs et le ballon.
- Mise en service et réglages : une fois le système en place, il faut remplir le circuit avec le liquide caloporteur, purger l’air, puis ajuster la pression conformément aux normes en vigueur. Une vérification de l’étanchéité et des essais de bon fonctionnement sont indispensables pour finaliser l’installation.
💡Pour réaliser cette installation, faire appel à un artisan
qualifié RGE est vivement conseillé pour garantir la conformité du système et pour
pouvoir bénéficier des aides financières. Vous pouvez aussi opter pour un kit prêt à poser, mais une installation professionnelle reste recommandée.
Le prix pour l'installation d’un
chauffe-eau solaire dépend de plusieurs paramètres :
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Le type de système choisi : selon la technologie sélectionnée, le budget initial sera plus ou moins conséquent.
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La surface des capteurs solaires : plus la surface est grande (notamment pour les ménages nombreux), plus les tarifs d’installation augmentent.
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La capacité du ballon de stockage : un ballon avec un volume de 300 L coûtera plus cher à l’achat et à la pose qu’un modèle plus compact.
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L'ensoleillement et la région : les zones à faible
rayonnement solaire peuvent nécessiter plus de capteurs ou un système plus performant, ce qui impacte le budget global.
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Le mode de pose des capteurs : une intégration en toiture (encastrée) est généralement plus coûteuse qu’une pose en surimposition.
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La complexité du chantier : les contraintes techniques comme la difficulté d’accès au toit, l'adaptation de la plomberie ou le renforcement de la charpente peuvent faire varier les tarifs.
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La qualité des équipements : des capteurs plus performants ou des accessoires de régulation haut de gamme augmentent le coût.
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Le système d’appoint : l’ajout d’un appoint (électrique,
chaudière, ou
pompe à chaleur) est souvent nécessaire pour satisfaire 100 % des besoins et représente un coût complémentaire.
Cependant, il existe des solutions de financement adaptées qui peuvent contribuer à alléger significativement le coût initial.
Afin d'optimiser votre budget et de réduire le coût de vos travaux, vous pouvez bénéficier de
diverses aides financières sous certaines conditions, notamment le recours à un artisan certifié RGE.
▶
MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur : si vous installez un
chauffe-eau solaire dans le cadre d’une
rénovation énergétique complète de votre logement, vous pouvez prétendre à cette aide, à condition d’entreprendre plusieurs travaux qui améliorent sensiblement la performance énergétique du bâtiment.
▶
MaPrimeRénov’ parcours par geste : vous permet de bénéficier jusqu'à 4 000 € d’aides de l’État pour financer la mise en place de votre
chauffe-eau solaire. Le montant varie selon vos revenus.
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TVA réduite à 5,5% : si votre habitation date de plus de deux ans et que vous confiez les travaux à un professionnel RGE, vous pouvez profiter d’une TVA à taux préférentiel sur l'achat et la mise en place de votre équipement.
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Certificats d’économie d’énergie (CEE) - Prime énergie : pour encourager les économies d’énergie, les fournisseurs proposent des primes dont le montant est ajusté en fonction des performances attendues de l’installation et de vos ressources.
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Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : il vous permet de financer votre équipement sans payer d’intérêts : jusqu’à 15 000 € pour l’équipement seul, et jusqu’à 50 000 € dans le cadre d’une
rénovation énergétique globale. Ce dispositif est ouvert à tous, sans conditions de ressources.
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Chèque énergie : réservé aux foyers aux revenus modestes, cette aide financière permet d’alléger le coût d’acquisition ou de pose.
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Autres aides locales ou régionales : certaines communes ou régions mettent en place des aides supplémentaires pour inciter les particuliers à opter pour un
chauffe-eau solaire.
- Professionnels certifiés RGE : nous sélectionnons pour vous des artisans qualifiés, garants d’une installation solaire conforme aux normes en vigueur. Grâce à leur certification, vous pouvez bénéficier des principales aides financières disponibles, proposées par l’État ou votre collectivité.
- Accompagnement personnalisé : nos experts vous accompagnent tout au long de votre projet de rénovation, depuis l’audit thermique jusqu’à la mise en service de votre ballon solaire ou de tout autre équipement. Chaque étape est pensée pour s’adapter à votre logement, à la saison et à vos contraintes spécifiques. Votre Chargé de Projets est là pour analyser vos besoins, vous proposer le matériel adapté et vous conseiller sur l’aspect technique des équipements.
- Gestion simplifiée des démarches : vous économisez du temps et de l’énergie. Notre équipe prend en charge l’ensemble des formalités administratives liées à votre projet.
- Vision globale de la performance énergétique : chez Cozynergy, nous intégrons vos besoins dans une approche cohérente de rénovation globale pour maximiser les économies d’énergie, été comme hiver. Cette stratégie permet aussi de répondre aux exigences des aides les plus avantageuses, telles que MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur.
- Fiabilité et excellence : nous nous engageons à installer des équipements durables et performants dans le respect des délais convenus et des standards de qualité.
Avec Cozynergy, vous avez accès à toutes les informations nécessaires pour faire les bons choix. Nous vous aidons à identifier le bon système, à optimiser vos aides, et à confier votre chantier à un professionnel RGE reconnu.
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