La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) simple flux améliore la qualité de l’air intérieur, le renouvelle et vous permet de réaliser des économies sur votre facture de chauffage.
La qualité de l’air intérieur de votre logement est cruciale pour votre santé et la pérennité du bâtiment. Or, cet air peut être davantage pollué que l’air extérieur et l’excès d’humidité favorise les moisissures.
Ventiler sa maison est donc indispensable pour évacuer l’
air vicié et le remplacer par un air sain. La
VMC simple flux est une solution efficace, automatique et économique pour assurer ce renouvellement continu.
Voici l’essentiel à retenir :
- 🫁 Air intérieur plus sain : évacue l’humidité et les polluants, limite les moisissures et améliore la qualité de l’air au quotidien.
- 🔥 Confort & économies : un air plus sec se chauffe mieux ; vous réduisez les déperditions et la facture de chauffage.
- 🧰 Solution accessible : installation facile par un professionnel RGE, entretien simple et coût maîtrisé.
Cozynergy vous propose un accompagnement clé en main, en privilégiant l’installation d’une VMC simple flux
dans le cadre d’une rénovation globale (isolation, chauffage, menuiseries, ventilation) pour
maximiser les gains énergétiques et
optimiser les aides (MaPrimeRénov’, CEE, TVA 5,5 %, éco-PTZ). Nous proposons également un accompagnement pour l’installation seule d’une VMC, en dehors d’un projet de rénovation globale.
Dans la suite de ce guide, vous découvrirez comment
fonctionne une VMC simple flux, quels sont les différents modèles disponibles, quels
avantages elle offre (et ses quelques limites),
combien coûte son installation et son
entretien, ainsi que les a
ides financières mobilisables pour concrétiser votre projet.
SOMMAIRE
Installer une VMC simple flux présente de nombreux atouts pour votre logement et votre confort. Voici une
checklist des avantages de ce système de ventilation :
- Air intérieur plus sain et moins humide : la VMC extrait en continu l’air vicié chargé en humidité, en odeurs et en polluants, et le remplace par de l’air neuf. Cela permet d’éviter les problèmes de condensation, de champignons ou de moisissures sur les murs, tout en améliorant la qualité de l’air que vous respirez au quotidien. Un intérieur mieux ventilé est bénéfique pour la santé (moins d’allergènes, d’acariens, etc.) et prévient les maladies respiratoires liées à un air confiné.
- Économies d’énergie sur le chauffage : en évacuant l’excès d’humidité de l’air, une VMC simple flux facilite le chauffage de votre logement. En effet, un air sec se chauffe plus facilement qu’un air humide. Vous pouvez réaliser jusqu’à 15 % d’économies sur votre facture de chauffage grâce à une VMC simple flux, en comparaison d’une maison non ventilée ou mal aérée (une VMC double flux permet même autour de 25 % d’économies grâce à la récupération de chaleur).
- Coût abordable et amortissement rapide : une VMC simple flux est beaucoup moins onéreuse à l’achat et à l’installation qu’un système double flux plus complexe. C’est un dispositif de ventilation économique dont l’investissement initial modeste se rentabilise rapidement par les gains en confort et en efficacité de chauffage. De plus, en optant pour un modèle à basse consommation, le surcoût à l’achat reste faible (quelques dizaines d’euros de plus) et est compensé en un à deux ans par les économies d’électricité réalisées.
- Installation simple et entretien facile : le système est relativement simple à installer pour un professionnel, avec un caisson d’extraction compact et un réseau de gaines limité (seulement des conduits d’extraction depuis les pièces humides). Il prend peu de place dans vos combles et s’intègre bien en rénovation.. L’entretien d’une VMC simple flux se résume principalement à nettoyer périodiquement les bouches et entrées d’air, sans composants techniques complexes à vérifier – un avantage par rapport aux ventilations double flux qui nécessitent un entretien plus lourd (filtres à changer, échangeur à nettoyer, etc.).
- Faible consommation électrique : les VMC simple flux modernes sont peu énergivores. Les moteurs « microwatt » consomment souvent moins de 15 W en vitesse nominale, contre 40–50 W pour d’anciens extracteurs. En pratique, la consommation électrique d’une VMC simple flux ne représente que quelques dizaines d’euros par an sur votre facture d’électricité (environ 50 à 70 € pour un usage 24h/24 selon le modèle); Le fonctionnement en continu du ventilateur est donc très peu coûteux, surtout au regard des économies de chauffage qu’il procure en maintenant un air sec.
En somme, la VMC simple flux assure une ventilation efficace de la maison pour un coût raisonnable. Elle contribue à un
air intérieur sain, améliore le
confort thermique et permet de valoriser votre habitation en la protégeant des dégradations liées à l’humidité. C’est un équipement discret au quotidien, mais aux bénéfices importants pour votre qualité de vie.
Une VMC simple flux fonctionne grâce à un
ventilateur extracteur qui renouvelle en permanence l’air de la maison. Son principe d’action est double :
extraire l’air vicié vers l’extérieur, tout en faisant
entrer de l’air neuf à l’intérieur. Concrètement, le système suit les étapes suivantes :
- De l’air neuf et frais pénètre dans le logement par des entrées d’air aménagées en haut des fenêtres ou des murs des pièces principales (salon, chambres, bureau). Ces entrées d’air peuvent être des grilles discrètes sur les menuiseries ou dans les caissons de volets roulants.
- L’air extérieur ainsi introduit circule dans le logement (il passe sous les portes intérieures, grâce à un détalonnage qui laisse un espace pour le flux d’air) et balaye progressivement l’air intérieur vers les zones moins ventilées.
- L’air arrive dans les pièces humides (cuisine, salle de bains, WC), où il devient chargé d’humidité et de polluants. Des bouches d’extraction situées au plafond ou en haut de mur dans ces pièces aspirent cet air vicié et le refoulent vers l’extérieur via un réseau de gaines connecté au ventilateur. L’air vicié est expulsé hors de la maison (généralement en toiture ou en façade) tandis que de l’air neuf continue d’entrer ailleurs pour remplacer l’air extrait.
En créant ainsi une légère dépression dans le logement, la VMC simple flux force un flux d’air constant de l’extérieur vers l’intérieur puis de l’intérieur vers l’extérieur, assurant une aération uniforme de toutes les pièces. Ce processus est entièrement automatisé et fonctionne 24h/24.
VMC simple flux autoréglable vs hygroréglable
Il existe deux grands types de VMC simple flux :
- VMC simple flux autoréglable : c’est le modèle de base. Le débit d’air extrait est constant, quels que soient le taux d’humidité intérieure, le nombre d’occupants ou la météo extérieure. Autrement dit, les entrées d’air et bouches d’extraction ne modulent pas leur ouverture : elles maintiennent un débit fixe en permanence. L’avantage d’une VMC autoréglable est sa simplicité de fonctionnement et son faible coût, mais son inconvénient est de ne pas tenir compte des besoins réels : elle peut « trop ventiler » inutilement quand l’air est sec, provoquant des déperditions de chaleur plus importantes qu’avec un système régulé.
- VMC simple flux hygroréglable : sur ce modèle plus évolué, le débit d’air s’adapte au taux d’humidité mesuré dans le logement. Des capteurs d’hygrométrie pilotent l’ouverture des bouches d’extraction (et parfois aussi des entrées d’air) afin d’augmenter le flux d’air quand l’humidité augmente, et de le réduire lorsque l’air redevient sec. Concrètement, lors d’une douche ou de la cuisine, les bouches hygroréglables détectent l’humidité et s’ouvrent davantage pour évacuer rapidement la vapeur, puis se referment au repos. Cela permet de ventiler plus fort en cas de besoin et, à l’inverse, de limiter les déperditions de chaleur quand le logement est inoccupé ou à l’air sec.
On distingue :
- la VMC hygro de type A : seules les bouches d’extraction sont hygroréglables (les entrées d’air restent autoréglables classiques);
- la VMC hygro de type B : les bouches et les entrées d’air sont hygroréglables, assurant une régulation optimale en toutes circonstances. La VMC hygro B est aujourd’hui la plus répandue des systèmes simple flux dans les logements récents, car elle offre un excellent compromis entre qualité de ventilation et économies d’énergie.
👉
Bon à savoir : La VMC hygro B était devenue le standard dans les maisons neuves jusqu’à la fin des années 2000, avant l’essor des systèmes double flux encore plus performants. En rénovation, installer une VMC hygroréglable permet de bénéficier d’une ventilation efficace tout en minimisant les pertes de chaleur par renouvellement d’air.
Face aux différentes options, vous vous demandez peut-être
quelle VMC choisir pour ventiler votre maison. La VMC simple flux et la VMC double flux ont le même objectif (assurer un air sain par renouvellement constant), mais fonctionnent différemment et n’offrent pas les mêmes performances.
Une
VMC double flux intègre, en plus de l’extraction de l’air vicié, un dispositif d’
échangeur de chaleur. Ce caisson échangeur permet de
récupérer la chaleur contenue dans l’air chaud que l’on extrait, afin de préchauffer l’air neuf entrant dans la maison. Ainsi, en hiver, l’air frais venant de l’extérieur est tempéré avant d’être insufflé dans les pièces de vie, ce qui
limite fortement les déperditions de chaleur. En été, le même principe peut rafraîchir légèrement l’air entrant avec la fraîcheur de l’air expulsé. La VMC double flux fonctionne donc avec deux réseaux de gaines distincts (pour l’air entrant et l’air sortant) et assure également une
filtration de l’air extérieur avant son insufflation (utile contre le pollen, la poussière, la pollution extérieure, etc.).
Comparatif des deux systèmes : en résumé, une VMC double flux apporte un confort supérieur (air insufflé filtré et à température agréable) et des économies de chauffage plus importantes qu’une simple flux, mais son installation est plus complexe et coûteuse. La VMC simple flux, de son côté, reste une solution efficace et largement suffisante dans la plupart des logements, avec l’avantage de la simplicité et du prix. Le tableau comparatif ci-dessous récapitule les différences majeures entre VMC simple et double flux :
| Critère |
VMC simple flux (hygro B) |
VMC double flux |
| Principe de fonctionnement |
Renouvellement de l’air par extraction dans les pièces humides et entrées d’air naturelles dans les pièces sèches. Pas de récupération de chaleur sur l’air extrait. |
Renouvellement de l’air via deux circuits distincts : extraction de l’air vicié et insufflation d’air neuf préchauffé grâce à un échangeur thermique. |
| Confort & qualité d’air |
Assure un air intérieur sain en évacuant humidité et polluants. L’air neuf entrant n’est pas filtré et peut arriver froid en hiver (courants d’air frais près des fenêtres). |
Améliore le confort thermique : l’air soufflé est tempéré et filtré, sans courant d’air froid. Confort acoustique amélioré (entrées d’air fenêtres supprimées, moins de bruit extérieur). |
| Performance énergétique |
Ventilation efficace mais provoquant des pertes de chaleur (l’air chaud intérieur est rejeté dehors). |
Ventilation à haut rendement : récupère la chaleur de l’air extrait pour chauffer l’air entrant, limitant fortement les déperditions. Permet jusqu’à 25 % d’économies de chauffage vs 15 % pour une simple flux. |
| Installation |
Plus simple : un seul réseau de gaines (extraction), caisson d’extraction plus compact. S’installe facilement dans les combles ou un faux-plafond. |
Plus lourde : deux réseaux de gaines (insufflation + extraction), caisson volumineux avec échangeur. Installation plus complexe nécessitant de la place et des travaux importants (idéal en construction neuve ou grosse rénovation). |
| Entretien |
Entretien réduit : pas de filtres à remplacer. Nettoyage des bouches d’extraction et entrées d’air 1 à 2 fois par an, moteur à dépoussiérer périodiquement. |
Entretien plus contraignant : filtres à changer tous les 3 à 6 mois, échangeur à nettoyer, gaines à dépoussiérer. Un manque d’entretien peut dégrader fortement ses performances. |
| Coût et aides |
Solution économique : environ 3 à 4 fois moins chère à installer qu’une double flux. Éligible aux aides sous conditions (prime CEE pour les modèles hygroréglables notamment. MaPrimeRénov’ possible en rénovation globale). |
Coût élevé (plusieurs milliers d’euros). Davantage d’aides disponibles grâce aux gains énergétiques importants : MaPrimeRénov’ « classique » accordée pour les VMC double flux performantes, montants de prime pouvant atteindre 2 000 à 4 000 € selon vos revenus en plus de la prime CEE et de la TVA 5,5%. |
En conclusion : le choix entre une VMC simple flux et une VMC double flux dépend surtout de votre
budget et de la configuration de votre logement. En rénovation, la VMC simple flux hygroréglable est souvent privilégiée pour sa facilité d’installation et son excellent rapport coût/efficacité. La VMC double flux convient particulièrement si vous recherchez le confort maximal et les économies d’énergie optimales, et si votre habitation permet techniquement son installation (espace disponible pour les gaines, investissement financier conséquent, etc.). Dans tous les cas, une ventilation mécanique – simple ou double flux – s’avère bien plus performante qu’une aération naturelle et constitue un
atout précieux pour la santé de votre maison et de ses occupants.
Comment installer une VMC simple flux chez soi ? L’idéal est de faire appel à un
professionnel qualifié pour réaliser la pose de votre ventilation. En effet, l’installation d’une VMC nécessite de multiples compétences : percer des murs ou plafonds pour passer des gaines, installer le caisson moteur en hauteur (généralement dans les combles ou un espace technique), raccorder électriquement l’appareil, fixer les bouches d’extraction dans les pièces humides, etc. Une
mauvaise installation pourrait entraîner des dysfonctionnements (bruits, fuites d’air, risque électrique si le branchement est incorrect) et une efficacité réduite du système.
Un
installateur professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) vous garantit une pose conforme aux normes et optimisée. C’est également indispensable pour bénéficier des aides financières comme MaPrimeRénov’ ou les primes énergie. Cozynergy s’appuie sur un réseau d’artisans certifiés RGE pour assurer la mise en place de votre VMC dans les règles de l’art.
Voici comment se déroule généralement l’installation d’une VMC simple flux par un professionnel :
- Mise en place du caisson : le ventilateur-extracteur est fixé dans les combles ou en haut d’un placard technique. Il doit être solidement suspendu (souvent avec des cordes ou des silentblocs) pour éviter la transmission de vibrations sonores.
- Percement des ouvertures : si elles n’existent pas encore, on crée les entrées d’air dans les pièces de vie (généralement en haut des menuiseries ou murs). On perce également un conduit de sortie d’air vicié vers l’extérieur (en toiture de préférence, ou en façade).
- Installation des bouches d’extraction : des bouches sont posées dans chaque pièce humide (au plafond de la salle de bain, des WC ou en haut de mur). Elles sont reliées par des gaines souples isolées jusqu’au caisson central.
- Raccordement des gaines : le technicien découpe les gaines à la bonne longueur et les connecte au caisson d’extraction d’un côté, et aux différentes bouches de l’autre. Toutes les gaines sont ensuite reliées à la bouche de sortie d’air extérieure (souvent un chapeau en toiture).
- Branchements électriques : le moteur de la VMC est raccordé à l’alimentation électrique du logement (avec interrupteur ou directement sur le tableau, selon le modèle). Le professionnel effectue les connexions en respectant les normes de sécurité électrique.
- Test et réglages : une fois la VMC en marche, l’installateur vérifie que l’air est bien aspiré dans chaque bouche (test du « papier » collé aux grilles) et que les entrées d’air fonctionnent correctement. Il ajuste éventuellement les débits (sur certaines bouches autoréglables on peut régler un clapet) afin d’équilibrer la ventilation entre les pièces. Enfin, il vous expliquera les quelques consignes d’utilisation et d’entretien.
L’intervention d’installation d’une VMC simple flux dans un pavillon dure en général
une journée environ (parfois deux, selon la complexité). Chez Cozynergy, nos experts vous apportent une
solution clé en main : conseil sur le choix du type de VMC adapté, fourniture de matériels de grandes marques (Atlantic, Aldes, Vortice…), pose par un installateur certifié, vérification de bon fonctionnement et service après-vente. Vous n’avez qu’à profiter d’une maison mieux ventilée !
(Bon à savoir : Pensez à profiter de l’installation d’une VMC pour obturer les anciennes grilles d’aération hautes si votre logement en était pourvu. En effet, ces grilles murales non contrôlées (utilisées pour la ventilation naturelle) peuvent être supprimées ou fermées après la mise en service d’une VMC afin d’éviter des entrées d’air parasites qui nuiraient au rendement de votre chauffage.)
Un entretien régulier de votre VMC simple flux est essentiel pour assurer son bon fonctionnement dans la durée. Avec le temps, les conduits et les bouches d’aération accumulent de la poussière, de la graisse (en cuisine) et d’autres saletés. Si on ne les nettoie pas, ces dépôts finissent par réduire l’efficacité de la ventilation et peuvent même causer des pannes ou des risques de surchauffe du moteur. Une VMC encrassée perd en performance (débit d’air diminué), consomme plus d’électricité et peut devenir bruyante.
À quelle fréquence faut-il entretenir sa VMC ?
Voici les bonnes pratiques :
- Tous les 3 à 6 mois : dépoussiérez les entrées d’air (grilles sur les fenêtres ou murs des pièces de vie). Enlevez-les et nettoyez-les avec un chiffon humide. Profitez-en pour nettoyer ou remplacer le petit filtre en mousse s’il y en a un derrière la grille. Faites de même avec les bouches d’extraction dans les pièces humides : retirez-les délicatement et nettoyez-les (eau savonneuse pour dissoudre les dépôts gras, notamment en cuisine). Veillez à bien les remonter une fois sèches. Astuce : profitez des changements de saison, ou du passage à l’heure d’été/hiver, pour y penser régulièrement.
- Chaque année : pensez à nettoyer le caisson moteur de la VMC. Après avoir coupé l’alimentation électrique de l’appareil (sécurité indispensable !), ouvrez le caisson d’extraction et enlevez délicatement la poussière accumulée sur la turbine/ventilateur. Utilisez un chiffon doux ou un pinceau. Un nettoyage annuel du ventilateur garantit qu’il tourne sans effort inutile, prévenant les risques de surchauffe du moteur dus à un encrassement.
- Tous les 5 à 10 ans : un nettoyage complet des gaines de ventilation peut être réalisé. Au fil des années, les conduits peuvent accumuler des poussières et réduisent légèrement le débit d’air. Faire intervenir un professionnel pour un nettoyage approfondi (voire un remplacement de sections de gaine si nécessaire) tous les 7 ans environ est un bon moyen d’assainir le réseau. Cette opération est généralement couplée avec un contrôle technique de l’ensemble du système.
Avec ces quelques gestes d’entretien, votre VMC simple flux restera opérationnelle et efficiente. N’oubliez pas qu’une VMC bien entretenue aura une
durée de vie bien plus longue – en moyenne, une VMC simple flux dure de
10 à 20 ans. À l’inverse, sans entretien, le moteur force davantage et l’usure peut entraîner des pannes prématurées.
Astuce Cozynergy : nous proposons des contrats d’entretien ou des interventions ponctuelles de nos techniciens pour vérifier et nettoyer vos installations de ventilation. N’hésitez pas à nous solliciter pour faire un point complet, surtout si votre VMC a plus de 10 ans ou si vous constatez une baisse de performance.
Combien coûte l’installation d’une VMC simple flux ? Le
prix va dépendre du type de VMC choisi (simple flux autoréglable ou hygroréglable, ou double flux si vous hésitez entre les deux), de la taille de votre logement et de la complexité des travaux d’installation. En moyenne, pour une maison individuelle de taille standard, on peut estimer les coûts suivants (fourniture et pose comprises).
- VMC simple flux autoréglable : environ 750 à 1 000 € HT installée (soit autour de 800 à 1 100 € TTC avec une TVA réduite).
- VMC simple flux hygroréglable : environ 1 200 à 1 600 € HT installée (≈1 300 à 1 800 € TTC).
- VMC double flux : environ 3 450 à 4 600 € HT installée (plus de 5 000 € TTC dans certains cas, compte tenu de la complexité).
Ces fourchettes de prix comprennent généralement le matériel (le caisson VMC, les gaines, bouches, etc.)
et la main d’œuvre pour la pose. Une VMC autoréglable étant plus simple technologiquement, elle coûte moins cher qu’une hygroréglable qui intègre des modules sensibles à l’humidité. De même, un modèle
basse consommation (microwatt) un peu plus onéreux à l’achat (par rapport à une VMC d’entrée de gamme) peut faire économiser 30 à 40 € d’électricité par an, ce qui le rend plus rentable sur quelques années.
Autres facteurs de coût : la configuration de votre logement influence le budget. Par exemple, une maison de plain-pied sera en général plus facile à équiper (et légèrement moins coûteuse) qu’une maison à étages où il faut distribuer des gaines sur plusieurs niveaux. Le nombre de
pièces humides joue aussi (une VMC pour une petite maison avec seulement salle de bains et WC nécessitera moins de bouches et de gaines qu’une grande maison avec deux salles de bain et une cuisine séparée). Enfin, le tarif peut varier selon le professionnel et la marque : nous travaillons avec des fabricants reconnus (Atlantic, Aldes, Ventilair…) afin de vous proposer des produits fiables au meilleur prix.
👉
Bon à savoir : Grâce aux
aides financières, le reste à charge de vos travaux de ventilation peut être grandement réduit (voir section suivante). Cozynergy vous accompagne pour mobiliser
toutes les aides disponibles, afin d’alléger le coût de votre projet de VMC simple flux.
Faire installer une VMC simple flux peut vous donner droit à plusieurs
aides financières dans le cadre de la rénovation énergétique. Voici les principaux dispositifs mobilisables en 2025 pour réduire le coût de votre investissement :
- MaPrimeRénov’ : Il s’agit de la prime de rénovation distribuée par l’Anah, accessible aux propriétaires occupants sous conditions de revenus (et, depuis 2024, aux propriétaires bailleurs et copropriétés). Les travaux de ventilation peuvent être financés par MaPrimeRénov’ dans certains cas. En pratique, l’installation d’une VMC double flux performante est éligible en tant que telle (jusqu’à 3 000 ou 4 000 € d’aide possible selon votre profil). Pour une VMC simple flux, MaPrimeRénov’ peut intervenir lorsqu’elle est réalisée en complément d’autres travaux dans un projet global de rénovation énergétique. Cozynergy saura vous conseiller pour intégrer la ventilation à un bouquet de travaux éligibles et maximiser votre prime. (NB : une VMC simple flux seule n’ouvre pas droit à MaPrimeRénov’ “par geste” actuellement, sauf dans le cadre de rénovations globales accompagnées.)
- Primes CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) : Ce sont des primes versées par les fournisseurs d’énergie (« primes énergie ») pour encourager les économies d’énergie dans les logements. L’installation d’une VMC performante – c’est-à-dire soit une VMC double flux, soit une VMC simple flux hygroréglable – est éligible à une prime CEE forfaitaire. Le montant de la prime dépend de vos travaux et de votre situation, mais peut couvrir plusieurs centaines d’euros sur la facture. Cozynergy, en tant qu’entreprise RGE, peut faire la demande de Certificats d’Économie d’Énergie et déduire directement cette prime de votre devis (offrant ainsi une réduction immédiate du coût à payer).
- TVA réduite à 5,5 % : Les travaux d’installation d’une VMC dans un logement de plus de 2 ans bénéficient de la TVA à taux réduit (au lieu de 20 %) dès lors qu’ils contribuent à l’amélioration de la performance énergétique. Les VMC hygroréglables et double flux sont explicitement éligibles au taux 5,5 %, appliqué directement sur la facture par l’installateur RGE. Les modèles autoréglables simples peuvent, eux, être facturés à une TVA intermédiaire de 10 % (selon le contexte des travaux). Quoi qu’il en soit, Cozynergy applique automatiquement le meilleur taux de TVA possible en fonction de votre projet : vous n’avez aucune démarche à faire, c’est une économie immédiate sur la facture.
- Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : C’est un prêt bancaire sans intérêts, soutenu par l’État, qui permet de financer vos travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, ventilation, etc.) sans faire d’avance de trésorerie. L’installation d’une VMC performante est éligible à l’éco-PTZ, à hauteur d’un emprunt maximal de 15 000 € si c’est la seule action réalisée (et davantage si intégrée à un bouquet de plusieurs travaux). Vous remboursez ensuite ce prêt sur 10 à 15 ans, sans payer d’intérêts. Cozynergy peut vous orienter vers des banques partenaires pour constituer votre dossier d’éco-PTZ.
- Chèque énergie : Il s’agit d’une aide nominative envoyée chaque année aux ménages aux revenus modestes, principalement pour payer les factures d’énergie. Mais le chèque énergie peut aussi être utilisé pour financer certains travaux de rénovation énergétique. Si vous êtes bénéficiaire du chèque énergie, vous pouvez l’affecter au règlement d’une partie des travaux d’installation de votre VMC (à condition de passer par un professionnel RGE, ce qui sera le cas avec Cozynergy). Le chèque énergie vaut en moyenne 150 € (montant variable selon vos revenus et la composition du ménage) et vient en déduction de votre facture.
- Aides locales et autres dispositifs : Selon votre région ou commune, il existe parfois des subventions complémentaires pour la ventilation ou l’amélioration de la qualité de l’air intérieur. Par exemple, certaines collectivités offrent des primes pour l’installation de ventilations mécaniques performantes dans les logements anciens sujet à l’humidité. De même, des programmes comme « Mon Air Ma Santé » ou des caisses de retraite peuvent proposer des aides ponctuelles. Cozynergy réalise pour vous un audit des aides locales afin de ne passer à côté d’aucun financement disponible. Par ailleurs, si votre projet s’inscrit dans une rénovation globale, vous pourriez bénéficier du dispositif MaPrimeRénov’ Rénovation d’ampleur (avec accompagnement par un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage) pour lequel Cozynergy est également qualifié.
En cumulant ces aides (prime CEE + TVA 5,5 % + MaPrimeRénov’, etc.), le coût restant à votre charge pour la VMC peut être fortement réduit – voire
entièrement financé dans certains cas pour les ménages aux revenus très modestes.
Cozynergy vous accompagne de A à Z dans le montage des dossiers d’aides et la réalisation des travaux, afin que vous puissiez ventiler votre maison au meilleur coût. N’hésitez pas à
simuler vos aides ou à nous consulter pour estimer votre reste à charge après subventions !