Énergies renouvelables

Quel est l’impact du DPE sur le prix de vente des logements ?

Publié le 23/11/2022
Quel est l’impact du DPE sur le prix de vente des logements ?
Quel est l’impact du DPE sur le prix de vente des logements ?
La saisie, dans les bases immobilières notariales, des Diagnostics de Performance Énergétique (DPE) a permis de chiffrer l’impact de l’étiquette « énergie » sur le prix de vente des logements. Lorsque le marché est peu tendu, l’écart entre deux lettres voisines peut atteindre 5 % voire 10 %. Elle peut être exprimée en termes de valeur vénale, de loyer ou de rendement global. 
 
Une étude statistique récente publiée en novembre 2022 par les Notaires de France sur la valeur des logements 2021, met en relief l’impact de l’étiquette énergétique sur les prix de vente des biens immobiliers en France. 
 

Qu’est-ce que la « valeur verte » ?

La « valeur verte » d’un logement désigne la variation de sa valeur – prix ou loyer – imputable à sa performance environnementale au sens large.
Toutefois, les études sur le sujet se concentrent sur la dimension consommation d’énergie de la valeur verte. Les premières tentatives d’évaluation réalisées aux Etats-Unis et en Europe (Allemagne et Suisse) ont permis de chiffrer des gains de l’ordre de 5 % voire 10 % dans certains cas pour des bâtiments « verts » caractérisés par des référentiels réglementaires ou des certifications.

 

Comment récolter toutes les données ?

L’émergence de la valeur verte est due à l’étiquette énergie qui classe les logements de A à G par ordre décroissant de consommation d’énergie ; l’étiquette climat classe quant à elle les logements des plus écologiques (étiquette A) aux plus polluants (étiquette G) en termes de rejets de gaz à effet de serre (GES).
Ces deux étiquettes sont liées par un taux de conversion qui dépend de l’énergie utilisée. Ces étiquettes sont obligatoires depuis 2006 pour toute location ou cession d’un bien immobilier.

 
La saisie des étiquettes du DPE dans les bases immobilières notariales a commencé en 2010. Elle a permis à l’association DINAMIC, créée par le Notariat avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations pour développer l’exploitation de ses bases, de calculer l’écart de valeur entre deux logements qui ne diffèrent que par leur DPE. En prenant comme point de référence l’étiquette énergie D, qui est la plus répandue dans toutes les zones climatiques, la perte ou le gain de valeur associé à une étiquette énergie différente E est de l’ordre de 5 % en moyenne en province, pour les maisons comme pour les appartements.
 
La valeur verte mesurée dans cette étude représente la plus-value à la revente liée à une meilleure performance énergétique du logement. Les résultats sur les appartements et sur l’île-de-France sont moins significatifs et sont empreints d’une plus grande incertitude.

 
 
Cette étude rapporte qu'en 2021, les maisons anciennes de classes A et B sont vendues en France métropolitaine plus de deux fois plus cher.
 
En 2021, la répartition des transactions de logements anciens selon l’étiquette énergie en France métropolitaine est quasiment stable sur un an.
 
Les caractéristiques les plus représentées parmi les transactions de logements anciens d’étiquettes F et G sont les suivantes : 
  • 41 % sont réalisées dans les zones dites “rurales”.
  • 66 % sont des maisons.
  • 83 % ont été construits avant 1980.
  • 43 % ont une surface comprise entre 60 et 100m2.
 

Quels sont les impacts de l’étiquette énergie sur les prix des logements ? 

 La baisse du prix de vente des maisons est plus impactée que celui des appartements pour les passoires énergétiques.
 
Selon ce rapport, les passoires énergétiques, qui concernent les logements dont l’étiquette est égale à F et à G, perdent en moyenne 10 % de leur valeur par rapport à des logements classés D.

Par exemple, en Occitanie, la décote est de -14 % pour une maison classée F ou G contre -5 % pour un appartement.

Impacts des étiquettes énergie sur les prix des logements anciens :

 
 
À contrario, les appartements bénéficient d’une plus-value à la vente plus avantageuse pour ceux classés A ou B que pour les maisons.
Par exemple, en Bourgogne Franche Comté, la côte est de +15 % pour un appartement classé A ou B contre +10 % pour une maison. 
 
À noter que cet impact dépend également de la nature du bien. Il est plus simple pour un propriétaire de logement individuel d’influer sur son mode de consommation d’énergie, que pour celui d’un bien en copropriété.
 
Une tendance qui risque de s’intensifier au cours des années à venir notamment avec les mesures concernant la location et la vente des passoires énergétiques par la Loi Climat.
 
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