Rénovation énergétique : des bénéfices sur la santé et les finances publiques
Publié le 25/04/2022
Dans sa dernière étude publiée en mars 2022, le ministère de la Transition écologique traite du lien entre la précarité énergétique de certains foyers et l’impact sur leur santé.
Un risque pour la santé lié aux passoires thermiques
Une mauvaise isolation et une exposition prolongée à des températures intérieures basses, peut en effet engendrer des problèmes d’humidité et de moisissures dans les pièces à vivre.
Les habitants de logements, considérés comme des “passoires thermiques” (classés F ou G), notamment les ménages à faible revenu, seraient ainsi exposés à un risque plus important de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires plus ou moins graves.
Cette probabilité s’élève à 1/18 au cours des douze prochains mois.
Les avantages pour les finances publiques
Le coût des dépenses publiques liées aux maladies de précarité énergétique est estimé à 7 500 € par logement, qui représente 400 € de réduction des coûts de soin, 1 400 € d’amélioration du bien-être et 5 700 € de réduction du risque de mortalité.
“La rénovation de l’ensemble des passoires énergétiques d’ici 2028 permettrait ainsi d’éviter des coûts de santé de près de 10 milliards d’euros par an”, selon le ministère. Ce montant économisé se rapporte à 1,3 million des 4,8 millions de logements les plus énergivores qui présentent un risque sanitaire significatif. Ceux-ci seront également interdits à la location.
La rénovation énergétique devra être suffisamment significative pour permettre au logement d’atteindre un niveau de performance énergétique au moins égal à l’étiquette C. Auquel cas le risque s’élève toujours à 20 % environ.
70%
Pourcentage d'économie d'énergie possible grâce à une rénovation énergétique globale performante