Ventilation
Comment améliorer la qualité de l’air de votre logement ?
Publié le 26/08/2022
Saviez-vous que l’air à l’intérieur de nos logements était souvent de plus mauvaise qualité qu’à l’extérieur ?
Pourtant, nous passons plus de 80% de notre temps dans des espaces clos.
En effet, la température, l’humidité et la présence de sources de polluants constituent plusieurs facteurs dans la mesure de la qualité de l’air intérieur.
Pourtant, nous passons plus de 80% de notre temps dans des espaces clos.
En effet, la température, l’humidité et la présence de sources de polluants constituent plusieurs facteurs dans la mesure de la qualité de l’air intérieur.
Quelles sont les différentes sources de pollution de mon logement ?
Il existe de nombreuses sources de pollution insoupçonnées dans nos intérieurs.
Les 3 sources de polluants principales sont :
Les 3 sources de polluants principales sont :
- Nos matériaux de construction, de décoration et d’ameublements composés des peintures, les textiles et tissus de nos matelas tapis, etc
- Nos activités à la maison, y compris les plus quotidiennes, telles que la cuisine, la gestion de nos déchets, l'utilisation de produits d'entretien. Nos habitudes telles que le tabagisme et l’utilisation de bougies et de parfums d’intérieur sont également des sources de pollution importantes
- Nos équipements de chauffage ou de production d’eau chaude peuvent dégager de nombreux polluants chimiques lorsqu’ils sont mal entretenus ou fonctionnent dans une atmosphère confinée, appauvrie en oxygène.
Quelles sont les conséquences de la pollution de l'air intérieur sur la santé ?
La dégradation de la qualité de l’air intérieur peut présenter des risques à court et à long terme sur la santé et provoquer des affections plus ou moins graves.
L’exposition ou l’inhalation de doses assez fortes de polluants peut ainsi être la cause d’irritations, de maux de tête et également jouer un rôle dans l’apparition de certaines maladies.
Les personnes à risque, les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées, certains malades sont plus sensibles aux pollutions de l’air.
L’exposition ou l’inhalation de doses assez fortes de polluants peut ainsi être la cause d’irritations, de maux de tête et également jouer un rôle dans l’apparition de certaines maladies.
Les personnes à risque, les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées, certains malades sont plus sensibles aux pollutions de l’air.
Comment améliorer la qualité de l’air de votre logement
Afin de limiter les risques d’expositions à certaines maladies, quelques gestes sont conseillés :
Vérifier vos appareils et produits ménagers :
Vérifier vos appareils et produits ménagers :
- Faites vérifier chaque année avant le début de l’hiver, vos appareils à combustion tels que vos chaudières par un professionnel.
- N’utilisez pas les chauffages d’appoint (hors électriques) en continu.
- Privilégiez les produits affichant un label environnemental en respectant les doses d’utilisation des produits d'entretien, d'hygiène et de bricolage conseillées sur l'étiquette.
Aérer votre intérieur :
- Il est conseillé d’aérer au moins 10 minutes par jour votre intérieur le matin et le soir, l’été comme l’hiver afin de renouveler l’air intérieur et éviter l’excès d’humidité. Aérer davantage lors des activités qui produisent des odeurs et donc des sources indirectes de polluants, comme cuisiner, bricoler ou prendre une douche ou un bain.
- Évitez de fumer à l’intérieur, même avec les fenêtres ouvertes.
- Étendez votre linge à l’extérieur si possible ou dans une pièce bien aérée.
Ventiler suffisamment :
La ventilation naturelle n’est généralement pas suffisante.
Installer un système de ventilation s'avère indispensable pour vivre dans un logement sain.
Évitez de gêner le fonctionnement des systèmes d'aération et entretenez-les régulièrement. Veillez également à ne jamais boucher une grille ou bouche d’aération, et penser à les dépoussiérer régulièrement.
Grâce à une ventilation naturelle ou mécanique, l’air doit circuler des pièces principales (chambre, séjour, salon) vers les pièces humides comme la cuisine, la salle de bain ou les WC, afin d’évacuer l’humidité et les polluants. Les besoins d’aération diffèrent en fonction de la taille du logement, du nombre d’occupants, du style de vie, de la température et de l’humidité.
Les différents types de VMC
La VMC simple flux :
La VMC simple flux est l’une des techniques de ventilation mécanique. L’air frais est extrait de l’extérieur pour ensuite être soufflé d’abord dans les pièces de séjour et les chambres puis est évacué des pièces de service par un groupe d’extraction comportant un ventilateur. Les VMC simple flux sont auto-réglables, c’est-à-dire qu’elles fonctionnent peu importe les conditions climatiques à l’extérieur.
La VMC double flux avec récupération de chaleur :
La VMC double flux est un système qui permet de limiter les pertes de chaleur provoquées par la ventilation. Il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison (produit dans les salles de bain ou les WC par exemple) et l’utilise pour réchauffer l’air venant de l’extérieur.
Il est ainsi constitué :
La VMC simple flux est l’une des techniques de ventilation mécanique. L’air frais est extrait de l’extérieur pour ensuite être soufflé d’abord dans les pièces de séjour et les chambres puis est évacué des pièces de service par un groupe d’extraction comportant un ventilateur. Les VMC simple flux sont auto-réglables, c’est-à-dire qu’elles fonctionnent peu importe les conditions climatiques à l’extérieur.
La VMC double flux avec récupération de chaleur :
La VMC double flux est un système qui permet de limiter les pertes de chaleur provoquées par la ventilation. Il récupère la chaleur de l’air vicié extrait de la maison (produit dans les salles de bain ou les WC par exemple) et l’utilise pour réchauffer l’air venant de l’extérieur.
Il est ainsi constitué :
- D’un premier conduit qui insuffle de l’air frais dans les pièces dites sèches comme le séjour ou les chambres. En hiver, cet air frais est préalablement chauffé par un échangeur de chaleur.
- D’un second circuit qui s’occupe de récupérer l’air vicié dans les pièces de service. La chaleur est récupérée au niveau de l’échangeur de chaleur puis transmise au circuit précédent. L’air extrait est ensuite évacué à l’extérieur.
Les VMC double flux sont hygroréglables et voient leur débit d’air varier en fonction de l’humidité intérieure, ce qui permet de garantir l’évacuation plus rapide d’un air très humide tout en limitant les gaspillages (ventilation adaptée aux besoins).
Ventilation par extracteur d'air (VMR) :
Un extracteur d’air est un système de ventilation qui permet de maîtriser le flux d’air de votre habitation. Cette solution est possible dans toutes les pièces humides qui ont un mur qui donne vers l’extérieur.
L’air vicié (humidité, mauvaises odeurs, poussières, etc.) est extrait de votre intérieur par des bouches. L’air neuf entre par des aérations situées généralement au-dessus de vos fenêtres et dans les pièces sèches. Elle vous permet de renouveler et filtrer l’air intérieur et ainsi d’évacuer l’humidité, très présente dans les pièces humides de votre maison et empêche l’apparition de moisissures.
Ventilation par extracteur d'air (VMR) :
Un extracteur d’air est un système de ventilation qui permet de maîtriser le flux d’air de votre habitation. Cette solution est possible dans toutes les pièces humides qui ont un mur qui donne vers l’extérieur.
L’air vicié (humidité, mauvaises odeurs, poussières, etc.) est extrait de votre intérieur par des bouches. L’air neuf entre par des aérations situées généralement au-dessus de vos fenêtres et dans les pièces sèches. Elle vous permet de renouveler et filtrer l’air intérieur et ainsi d’évacuer l’humidité, très présente dans les pièces humides de votre maison et empêche l’apparition de moisissures.
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